Le week-end est encore loin mais voici quelques petites suggestions pô chères pour la fin de semaine pour nous autres pôvres petits étudiants accablés de travail :
Jeudi soir le Genève-Servette Hockey Club propose une soirée spéciale étudiants à l’occasion du match contre les Kloten Flyers. Places en tribune pour 10 boules au lieu de 25, sur présentation d’une carte d’étudiant. C’est tout ça d’économiser pour une bière et un hot dog. Patinoire des Vernets (à deux pas de l’uni), coup d’envoi 19h45.
www.gshc.ch/
Plein de concerts à Letage ce vendredi (dès 21h, 12.-) et une soirée electro samedi (dès 22h, 5.-). L’ambiance est détendue et les consos ne sont pas chères. Mais : pas de baskets blanches! Non pas parce que vous risqueriez de ne pas rentrer mais parce qu’elles risqueraient de ne plus être très blanches en sortant.
http://www.letage.ch//
C’est aussi le dernier week-end du festival Cinéma Tout Ecran avec de nombreux filmes pour tous les goûts. 10.- la séance pour les étudiants.
www.cinema-tout-ecran.ch/
Si après ça vous passez votre week-end devant la télé je ne peut plus rien faire pour vous…
mardi 30 octobre 2007
dimanche 28 octobre 2007
Internet, anonymat, violence verbale et vol d’identité
Dans son édition de vendredi dernier, le Temps consacre un article à la violence liée à l’anonymat sur Internet. Sur les blogs et les chats de nombreux internautes se permettent une violence verbale sans précédent. Sous couvert d’un pseudonyme de nombreux lieux de débat deviennent des exutoires aux pulsions haineuses et colériques de certains.
Faut-il supprimer l’anonymat qu’Internet offre aux blogeurs ? La question est polémique mais certains gouvernements européens y songent sérieusement. Pourtant ne croyez pas que l’anonymat est absolu. Il existe en effet de nombreux moyens de retrouver l’identité d’un internaute ; mais il existe également des programmes permettant de brouiller les pistes.
Je n’ai jamais porté beaucoup d’attention à mon anonymat sur Internet. Je ne suis pas un adepte des chats et des forums, ni d’Internet en général et lorsque je dis ou met quelque chose en ligne, divulguer mon identité ne me pose pas de problème particulier. J’estime que cela est une manière d’assumer ce que l’on dit et ce que l’on diffuse. Suis-je naïf ? Bien sûr, je ne vais pas mettre mon adresse postale, email ou nom numéro de téléphone n’importe où. Mais qui peut bien en avoir quelque chose à foutre de toute façon ? Je ne parle évidement par de mon numéro carte de crédit.
Pourtant, je me souviens d’une pub dans le métro de New York qui m’avait surpris mais à laquelle je n’avais pas prêté grande attention. L’affiche mettait en garde contre le vol d’identité, notamment sur le web. A l’évidence c’est une pratique largement répandue, en particulier dans les grands centres urbains occidentaux. Les risques vont de l’utilisation d’informations personnels à des fins marketing ou publicitaire jusqu’à l’arnaque pour vider votre compte en banque. Ne soyons pas parano pour autant, avec quelques mesures simples et un peu de bon sens on est relativement à l’abri d’une mauvaise surprise, même si l’on donne son identité.
Faut-il supprimer l’anonymat qu’Internet offre aux blogeurs ? La question est polémique mais certains gouvernements européens y songent sérieusement. Pourtant ne croyez pas que l’anonymat est absolu. Il existe en effet de nombreux moyens de retrouver l’identité d’un internaute ; mais il existe également des programmes permettant de brouiller les pistes.
Je n’ai jamais porté beaucoup d’attention à mon anonymat sur Internet. Je ne suis pas un adepte des chats et des forums, ni d’Internet en général et lorsque je dis ou met quelque chose en ligne, divulguer mon identité ne me pose pas de problème particulier. J’estime que cela est une manière d’assumer ce que l’on dit et ce que l’on diffuse. Suis-je naïf ? Bien sûr, je ne vais pas mettre mon adresse postale, email ou nom numéro de téléphone n’importe où. Mais qui peut bien en avoir quelque chose à foutre de toute façon ? Je ne parle évidement par de mon numéro carte de crédit.
Pourtant, je me souviens d’une pub dans le métro de New York qui m’avait surpris mais à laquelle je n’avais pas prêté grande attention. L’affiche mettait en garde contre le vol d’identité, notamment sur le web. A l’évidence c’est une pratique largement répandue, en particulier dans les grands centres urbains occidentaux. Les risques vont de l’utilisation d’informations personnels à des fins marketing ou publicitaire jusqu’à l’arnaque pour vider votre compte en banque. Ne soyons pas parano pour autant, avec quelques mesures simples et un peu de bon sens on est relativement à l’abri d’une mauvaise surprise, même si l’on donne son identité.
Mais alors, pourquoi la plupart des internautes veulent-ils être anonyme ? Ont-ils des choses à cacher, ont-ils tout simplement peur de personnes mal intentionnées… ?
lundi 22 octobre 2007
Le chef des moutons brille dans la presse internationale
En ce lendemain d’élection je suis au boulot et je profite de ne pas avoir beaucoup de travail pour lire les journaux sur le web (en faisant bien sûr semblent d’être débordé. C’est tout un art). Voici un petit tour non exhaustif de ce qu’il se raconte dans quelques quotidiens étrangers.
La vedette est de loin notre tribun national, eh oui, vous l’avez reconnu, notre cher Christophe. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung titre «Wahlsieger Blocher» (Blocher le vainqueur des élections) et le Time lui accorde même une biographie, rappelant que ce se brave Cri-cri se compare à Winkelried (héro suisse qui se sacrifia pour la liberté de sa communauté en s’empalant sur les lances de l’ennemi pour créer une brèche, lors de la bataille de Sempach en 1386). Si, si, c’est pas une blague. Passons.
L’image raciste et xénophobe de la Suisse et de ses citoyens fait un peu moins sourire. «'Racist' campaign pays off in Swiss poll » titre The Independent. Je souligne tout de même que le mot « racist » est entre guillemets (ouf, tout n’est peut être pas perdu). Le Washington Post lui ne s’embarrasse pas de guillements : « Anti-Immigrant Party Gains In Swiss Vote ».
Le New York Times, lui, revient, outre sur Cri-cri est ses potes fachos, sur le fait que Ricardo Lumengo est la première personne de couleur élue au Parlement (Avouez que là je vous apprend un truc). Il relève également que la population suisse compte quelques 1,6 million d’étrangers.
La désormais célèbre affiche du « mouton noir » était aussi largement reprise et critiquée, à raison.
A noter que la presse anglo-saxonne utilise les termes « Swiss People's Party » pour UDC. Elle traduit donc de l’allemand Schweitzerische Volkspatei, qui est beaucoup moins trompeur que le très lisse Union Démocratique du Centre, pour la version française.
Bref, malgré cette image peu flatteuse de notre beau pays je ne t’en veux pas Cri-cri. T’as beau être le chef des moutons, la Suisse c’est bien plus qu’une image ou un slogan sur une affiche, et ce n’est pas une croix sur un passeport, aussi blanche fut-elle, qui fait un citoyen responsable.
La vedette est de loin notre tribun national, eh oui, vous l’avez reconnu, notre cher Christophe. Le Frankfurter Allgemeine Zeitung titre «Wahlsieger Blocher» (Blocher le vainqueur des élections) et le Time lui accorde même une biographie, rappelant que ce se brave Cri-cri se compare à Winkelried (héro suisse qui se sacrifia pour la liberté de sa communauté en s’empalant sur les lances de l’ennemi pour créer une brèche, lors de la bataille de Sempach en 1386). Si, si, c’est pas une blague. Passons.
L’image raciste et xénophobe de la Suisse et de ses citoyens fait un peu moins sourire. «'Racist' campaign pays off in Swiss poll » titre The Independent. Je souligne tout de même que le mot « racist » est entre guillemets (ouf, tout n’est peut être pas perdu). Le Washington Post lui ne s’embarrasse pas de guillements : « Anti-Immigrant Party Gains In Swiss Vote ».
Le New York Times, lui, revient, outre sur Cri-cri est ses potes fachos, sur le fait que Ricardo Lumengo est la première personne de couleur élue au Parlement (Avouez que là je vous apprend un truc). Il relève également que la population suisse compte quelques 1,6 million d’étrangers.
La désormais célèbre affiche du « mouton noir » était aussi largement reprise et critiquée, à raison.
A noter que la presse anglo-saxonne utilise les termes « Swiss People's Party » pour UDC. Elle traduit donc de l’allemand Schweitzerische Volkspatei, qui est beaucoup moins trompeur que le très lisse Union Démocratique du Centre, pour la version française.
Bref, malgré cette image peu flatteuse de notre beau pays je ne t’en veux pas Cri-cri. T’as beau être le chef des moutons, la Suisse c’est bien plus qu’une image ou un slogan sur une affiche, et ce n’est pas une croix sur un passeport, aussi blanche fut-elle, qui fait un citoyen responsable.
dimanche 21 octobre 2007
Le Syndrome Janet Jackson
Lors du 38e Super Bowl (la finale du championnat pro de football américain, aux Etats-Unis, l’événement le plus suivit par les téléspectateurs), le 1er février 2004, Janet Jackson et Justin Timberlake assuraient le traditionnel show à la mi-temps du match. A la fin de leur représentation Justin arracha, dans un geste prémédité, un morceau du costume de sa partenaire, laissant pour quelques secondes apparaître un bout de sein de la belle Janet. Dès le lendemain le scandale était consommé. Un puritanisme aux relents de bondieuserie évangéliste d’une frange considérable de la population américaine se voyait offrir une tribune inespérée. S’outragent ouvertement de cette atteinte à la morale, les croisés des bonnes meures réclamèrent des excuses publiques aux protagonistes de cet acte lubrique.
Toute cette affaire a bien sûr relancé le vaste débat sur ce que l’on peut montrer à la télévision ; ce qui fit couler beaucoup d’encre. De tout évidence il faut reconnaître qu’il y a de la place entre la morale d’un mormon qui n’ose même pas se la toucher quant il pisse et de la pornographie aux heures de grande écoute.
Mais ce scandale a surtout introduit une pratique nouvelle en matière de retransmission télévisée en direct. Outre le fait que les chaînes US font à présent extrêmement attention de ne pas diffuser de scènes « ambiguës » (terme qui ne recouvre pas uniquement les scènes à caractère sexuelle, même implicites. Par exemple, une embrassade passionnée est considérée comme ambiguë) durant les heures de grande écoute, elles se sont imposées une nouvelle pratique en matière de couverture des événements en direct.
En effet, de plus en plus de retransmissions live se font dorénavant avec un léger différé. Afin de pouvoir couper la diffusion ou de sélectionner avec plus de précision les images, les réalisations n’hésitent pas à diffuser avec 10 à 30 secondes de décalage sur le direct réel. Cette habile méthode permet de donner l’illusion du direct tout en offrant une marge de manœuvre considérable à la réalisation qui peut alors couper à souhait les images contraires aux « bonnes meures ». On voit bien ici l’avantage de cette technique lors des retransmissions sportives. Par exemple, pour ne pas diffuser des images de streakers (personnes qui courent nues en public, le plus souvent dans des stades), de spectateurs, ou de sportifs, effectuant des gestes obscènes ou encore d’un bout de sein de Janet Jackson.
Cela soulève toutefois quelques interrogations. Peut-on toujours parler d’événement « live » ? Est-ce une forme d’autocensure ? De plus, la télévision, si souvent critiquée pour ses tendances à faire du sensationnel se retrouve dans une position ou elle se prive volontairement d’éléments spectaculaires pour ne pas s’attirer les foudres d’une partie des téléspectateurs. Voici en tout cas un bel exemple d’interaction entre émetteur et récepteur.
Toute cette affaire a bien sûr relancé le vaste débat sur ce que l’on peut montrer à la télévision ; ce qui fit couler beaucoup d’encre. De tout évidence il faut reconnaître qu’il y a de la place entre la morale d’un mormon qui n’ose même pas se la toucher quant il pisse et de la pornographie aux heures de grande écoute.
Mais ce scandale a surtout introduit une pratique nouvelle en matière de retransmission télévisée en direct. Outre le fait que les chaînes US font à présent extrêmement attention de ne pas diffuser de scènes « ambiguës » (terme qui ne recouvre pas uniquement les scènes à caractère sexuelle, même implicites. Par exemple, une embrassade passionnée est considérée comme ambiguë) durant les heures de grande écoute, elles se sont imposées une nouvelle pratique en matière de couverture des événements en direct.
En effet, de plus en plus de retransmissions live se font dorénavant avec un léger différé. Afin de pouvoir couper la diffusion ou de sélectionner avec plus de précision les images, les réalisations n’hésitent pas à diffuser avec 10 à 30 secondes de décalage sur le direct réel. Cette habile méthode permet de donner l’illusion du direct tout en offrant une marge de manœuvre considérable à la réalisation qui peut alors couper à souhait les images contraires aux « bonnes meures ». On voit bien ici l’avantage de cette technique lors des retransmissions sportives. Par exemple, pour ne pas diffuser des images de streakers (personnes qui courent nues en public, le plus souvent dans des stades), de spectateurs, ou de sportifs, effectuant des gestes obscènes ou encore d’un bout de sein de Janet Jackson.
Cela soulève toutefois quelques interrogations. Peut-on toujours parler d’événement « live » ? Est-ce une forme d’autocensure ? De plus, la télévision, si souvent critiquée pour ses tendances à faire du sensationnel se retrouve dans une position ou elle se prive volontairement d’éléments spectaculaires pour ne pas s’attirer les foudres d’une partie des téléspectateurs. Voici en tout cas un bel exemple d’interaction entre émetteur et récepteur.
jeudi 18 octobre 2007
VOTEZ !
N’oubliez pas que les élections du Conseil National et du Conseil des Etats c’est dimanche. Je ne pense pas que se message aura beaucoup d’impact mais ça ne coûte rien. Donc, si vous avez le privilège de pouvoir voter et que ce n’est pas encore fait… votez !
Et si vous marchez à quatre pattes, que vous êtes recouvert de laine (blanche bien sûr) et que vous faite « mèèèèèè » quand vous ouvrez la bouche, alors glissez deux petits bulletins UDC dans votre enveloppe.
Et si vous marchez à quatre pattes, que vous êtes recouvert de laine (blanche bien sûr) et que vous faite « mèèèèèè » quand vous ouvrez la bouche, alors glissez deux petits bulletins UDC dans votre enveloppe.
samedi 13 octobre 2007
The Oil Crash
Que serait le monde si demain il n’y avait plus de pétrole ? Les informations sur les réserves mondiales de pétrole prêtent à confusion et les spécialistes se disputent comme des chiffonniers sur les chiffres. Cependant, tous s’accordent à dire que l’augmentation exponentielle de la demande ne risque pas d’améliorer les relations internationales dans un proche avenir.
Ce documentaire prend le parti que l’ère du pétrole est beaucoup plus proche de sa fin que nous l’imaginons, et par conséquent, n’étant pas prêt à amortir ce choc, le monde va vers des lendemains plutôt chaotiques. Si ce scénario ce confirme notre génération risque bien d’en faire la tragique expérience.
J’avoue pour ma part ne pas être très optimiste quant à l’avenir du monde mais si l’on en croit ce documentaire (très convainquant), là on est sacrément dans la merde. Je ne cour pas pour autant au supermarché faire des réserves de haricots en boite.
Alors, comment réagir face à une situation de plus en plus délicate ? Le baril à $100 c’est pour demain et nous continuons à consommer comme si les ressources naturelles étaient inépuisables. Faut-il envier ou détester les gens que cette situation de préoccupe pas ?
Je fais quand même un peu de pub pour ce très bon documentaire. La vidéo ci-dessous en est le trailer.
Ce documentaire prend le parti que l’ère du pétrole est beaucoup plus proche de sa fin que nous l’imaginons, et par conséquent, n’étant pas prêt à amortir ce choc, le monde va vers des lendemains plutôt chaotiques. Si ce scénario ce confirme notre génération risque bien d’en faire la tragique expérience.
J’avoue pour ma part ne pas être très optimiste quant à l’avenir du monde mais si l’on en croit ce documentaire (très convainquant), là on est sacrément dans la merde. Je ne cour pas pour autant au supermarché faire des réserves de haricots en boite.
Alors, comment réagir face à une situation de plus en plus délicate ? Le baril à $100 c’est pour demain et nous continuons à consommer comme si les ressources naturelles étaient inépuisables. Faut-il envier ou détester les gens que cette situation de préoccupe pas ?
Je fais quand même un peu de pub pour ce très bon documentaire. La vidéo ci-dessous en est le trailer.
mardi 9 octobre 2007
Playboy et le journalisme d’investigation
Comme vous le savez sûrement, les médias sont soumis à des impératifs économiques contraignants. Fini le temps des journalistes d’autrefois qui passait des jours, voir des semaines sur un sujet, à enquêter, à recouper les informations, à rechercher de multiples sources dans le but premier d’informer et de faire connaître la vérité. Aujourd’hui, l’information doit aller vite et si possible rapporter un max. Aussitôt servie elle est consommée et presque instantanément digérée. Ce qui a tendance à nous laisse sur notre faim, d’autant plus qu’il n’y a bien souvent pas beaucoup de viande autour de l’os. Le fast food médiatique n’en est pas pour autant venu à bout des bonnes vieilles recettes d’entant.
Le journalisme d’investigation est encore bien vivant bien que sa rentabilité douteuse lui porte préjudice. Il garde pourtant toute sa vigueur là ou on ne l’attend pas forcément : dans certains magazine « de charme » tel que Playboy et Hustler, pour ne citer que les plus connus (et je ne les connais pas tous). En effet, ces publications, par leur côté anti-réactionnaire et anti-conformiste ont toujours réservé une place considérable à des enquêtes journalistiques très critiques. Nombreux sont les journalistes réputés qui ont publié des articles dans ces magazines, et qui s’en félicitent. Les conditions de travails pour un journaliste sont, il est vrai, bien différentes de celles d’un grand quotidien « sérieux ». Plus d’indépendance, plus autonomie, plus de temps et surtout, pas besoin d’être rentable. Vous comprenez bien que ces magazines ont d’autres arguments pour faire du chiffre.
L’impacte de ces articles est tout de même à relativiser. Malgré la qualité il faut bien admettre que pour bon nombre de personne le caractère érotique de ces mensuelles porte atteinte à leur crédibilité. Une enquête sur le suicide des jeunes ou sur les crimes de guerre en Irak entre deux pages de photos montrant des paires de… enfin, vous voyez où je veux en venir. Cependant, on peut s’attendre à ce que ce type de journalisme ait encore des beaux jours devant lui dans les colonnes de ces magazines et je vous invite à lui porter l’attention qu’il mérite. Mais il faut bien l’avouer, ce n’est pas la raison pour laquelle j’ai acheté mon premier Playboy.
Le journalisme d’investigation est encore bien vivant bien que sa rentabilité douteuse lui porte préjudice. Il garde pourtant toute sa vigueur là ou on ne l’attend pas forcément : dans certains magazine « de charme » tel que Playboy et Hustler, pour ne citer que les plus connus (et je ne les connais pas tous). En effet, ces publications, par leur côté anti-réactionnaire et anti-conformiste ont toujours réservé une place considérable à des enquêtes journalistiques très critiques. Nombreux sont les journalistes réputés qui ont publié des articles dans ces magazines, et qui s’en félicitent. Les conditions de travails pour un journaliste sont, il est vrai, bien différentes de celles d’un grand quotidien « sérieux ». Plus d’indépendance, plus autonomie, plus de temps et surtout, pas besoin d’être rentable. Vous comprenez bien que ces magazines ont d’autres arguments pour faire du chiffre.
L’impacte de ces articles est tout de même à relativiser. Malgré la qualité il faut bien admettre que pour bon nombre de personne le caractère érotique de ces mensuelles porte atteinte à leur crédibilité. Une enquête sur le suicide des jeunes ou sur les crimes de guerre en Irak entre deux pages de photos montrant des paires de… enfin, vous voyez où je veux en venir. Cependant, on peut s’attendre à ce que ce type de journalisme ait encore des beaux jours devant lui dans les colonnes de ces magazines et je vous invite à lui porter l’attention qu’il mérite. Mais il faut bien l’avouer, ce n’est pas la raison pour laquelle j’ai acheté mon premier Playboy.
vendredi 5 octobre 2007
Les théories de Le Bon et... les hooligans
Le cours sur les théories de la communication du jeudi 4 octobre parlait des théories de Le Bon, du comportement des foules etc… Ca m'a fait penser à un livre (et oui, encore un) qui aborde ces questions au travers de l’attitude des supporters de football, ou plus spécialement des hooligans. Pour précision, les hooligans c’est ceux qui gueulent, boivent des bières et se foutent sur la gueule, alors que les supporters ne font que gueuler et boire des bières ; une activité somme toute très défoulante. Pour ma par je préfère le cadre des matchs de hockey pour m’y adonner (je ne parle pas de se foutre sur la gueule bien sûr).
Bref, c’est pas le genre de bouquin qui va vous faire réussir l’examen mais si vous aimez le foot et que ce sujet vous intéresse…
Bref, c’est pas le genre de bouquin qui va vous faire réussir l’examen mais si vous aimez le foot et que ce sujet vous intéresse…
- Parmi les Hooligans, Bill Buford, Ed. 10-18, Paris, 1999.
jeudi 4 octobre 2007
"Une bonne histoire de télévision"
Le lien ci-dessous présente un exemple édifiant de manipulation de la réalité par la télévision, je vous laisse en faire l’analyse si ça vous amuse.
http://www.monde-diplomatique.fr/2005/12/ENDEWELD/12985
Le Monde Diplomatique met en ligne de nombreux articles sur les médias et la communication...
http://www.monde-diplomatique.fr/2005/12/ENDEWELD/12985
Le Monde Diplomatique met en ligne de nombreux articles sur les médias et la communication...
mercredi 3 octobre 2007
Quelques Livres...
Voici quelques d’ouvrages que je vous recommande et qui traitent ou approchent des sujets en rapport avec la presse ou les médias et peuvent vous être utile dans le cadre du Master :
- Black List, de Kristina Borjesson. Cet ouvrage présente des cas concrets de journalistes américains ayant rencontré la censure ou de multiples pressions, souvent au sein même de leur journal ou chaîne de télévision, pour avoir enquêté là où il ne fallait pas. Au travers de ces récits on découvre une facette très intéressante de la censure moderne et de la façon dont des journalistes et reporters confirmés se sont fait broyer par la puissance de multinationales ou d’institutions gouvernementales.
- Du même auteur : Feet to the Fire. Ce livre est un recueil d’entretiens avec des journalistes américains qui abordent la façon dont les attentats du 11 septembre ont été traités par les médias et dans quelle mesure ils ont modifié le paysage médiatique américain.
- Putain de mort, de Michael Herr, est un récit journalistique qui nous plonge en pleine guerre du Vietnam, entre hallucination et folie meurtrière. Cet ouvrage relate le parcours de l’auteur, reporter de guerre pour le magazine Esquire, qui nous emmène au cœur des combats et au plus profond des sentiments humains exacerbés par la guerre et la peur. Ecrit dans un style particulier pour ce qui ce veut un recueil de dépêches ce livre n’en reste pas moins une œuvre journalistique de référence sur ce conflit. Un chapitre consacré aux journalistes que l’auteur a côtoyé au Vietnam offre un regard tout particulier sur le métier de ces hommes et une réflexion sur la couverture médiatique de la guerre.
Je vous recommande plus spécialement la version originale si vous lisez l’anglais, sous le titre Dispatches.
- La Grande Guerre pour la Civilisation. Cet ouvrage volumineux retrace les grands conflits du Moyen-Orient depuis l’Afghanistan en 1979 jusqu'à 2005 et la guerre en Irak. Ecrit par Robert Fisk, journaliste pour The Independent et réputé pour être l’un des plus grands reporters spécialistes du Moyen-Orient, ce livre parle essentiellement d’histoire et de politique. Cependant, l’auteur aborde fréquemment son travail et son rôle de reporter ainsi que ces contraintes dans le traitement de l’information, notamment lors du 11 septembre.
Robert Fisk publie également de nombreux articles sur son site web dont certains portent un regard très critique sur les médias et le monde de l’information :
http://www.robert-fisk.com/
- Enfin, si vous vous intéressez à la question de la censure dans la presse je vous recommande la série d’articles de Gary Webb, intitulés Dark Alliance, (il en a d’ailleurs fait un livre mais on trouve facilement les articles originaux en ligne en quelques clicks) parus à l’époque dans le San Diego Mercury News. Cette enquête traite du rôle de la CIA et de ces liens avec des barons de la drogue nicaraguayens dans l’introduction du crack au Etats-Unis dans les années 80. Plus que le sujet, c’est surtout un des exemples de censure les plus marquant de ces dernières années.
Bonne lecture
- Black List, Kristina Borjesson, Les Arènes, Paris, 2003.
- Feet to the Fire: the Media after 9/11, Kristina Borjesson, Prometheus Books, New York, 2005.
- La Grande Guerre pour la Civilisation : l’Occident à la Conquête de Moyen-Orient (1979-2005), Robert Fisk, La Découverte, Paris, 2005.
- Putain de Mort, Michael Herr, Albin Michel, Paris, 1980.
mardi 2 octobre 2007
Trop cool les blogs
OUAAAAAAAAAH! Quelle sensation unique de créer son premier blog et d'être enfin connecté au "Web Mondial". Ca me donne envie d'en créer d'autres, un pour parler de Warcraft, un pour critiquer les derniers épisodes de Star Wars, un autre pour dire que Bill Gates est vraiment très méchant et aussi un pour dire que la guerre en Irak c'est pas bien du tout. Après cette débauche créatrice et que mon ego est satisfait je vais peut être me rendre compte que je n'ai rien crée du tout, que personne ne lira mes blogs et que j'aurais mieux fait d'aller boire une bière devant un épisode d'Alerte à Malibu.
Allez, allons boire une bière!
Allez, allons boire une bière!
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